Janvier 2015 - MEDITATION et Liberté Bouddhisme et Spiritualité

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Janvier 2015

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SAMSARA ou l'histoire d'une vie

Samsâra - cycle des renaissances successives ou transmigration perpétuelle, désignant l'océan toujours agité de la vie

L’existence humaine est la seule dans laquelle on souffre suffisamment pour éprouver l’impérieux désir d'échapper au cycle des renaissances, sans pour autant être privé des circonstances nécessaires pour entraîner son esprit à atteindre l'Éveil. Si nous ne profitons pas de cette chance inestimable, nous n'aurons pas d'autre choix que de dévaler, comme une pierre, la pente qui mène aux mondes inférieurs du samsara. DILGO KHYENTSE RINPOCHE (1910-1991)

Rencontrer le dharma est un immense privilège. Contrairement aux chrétiens, les bouddhistes ne sont pas prosélytes.
Sans doute faut-il atteindre un certain âge karmique pour ne plus éprouver le besoin de projeter ses angoisses sur un Dieu-personne, pour accepter que nous partons de rien et qu'un voyage d'un milliard d'années nous mène à l'état de Bouddha.
Pour accepter, enfin, que l'univers entier est en nous, mais que dans le même temps, cette notion de soi est une utopie.

L'histoire...

Une source d'eau claire
Il était une fois, un tout petit bébé qui portait en lui les promesses d'une vie nouvelle. Tel une source d'eau claire qui jaillit du plus profond de sa mère laTerre.
Un ruisseau qui coule au printemps
Un jour il se mit à quatre pattes et alla à la découverte de son environnement. Il était comme un ruisseau qui coule au printemps.
Une rivière qui suit son chemin
Le temps passant, il grandit encore et devint un enfant, comme
une rivière qui suit son chemin.
Un torrent prêt à tout emporter
Quand arriva l'adolescence, débordant d'énergie et prêt à conquérir le monde, il ressemblait à un torrent prêt à tout emporter.
Un beau fleuve majestueux
Prenant le temps de goûter à la vie, il entra dans l'âge adulte et se transforma en un beau fleuve majestueux.
Un long fleuve tranquille
Avec les années, la sagesse et la compassion avaient grandi en lui, il devint comme
un long fleuve tranquille.
Le grand océan

Un jour, il aperçut tout au loin le grand océan. Il sentit ne faire plus qu'un avec lui, il devint le grand océan.

Nirvana
Dans ce questionnement, comprenons-nous la symbolique bouddhique de l’ego auquel on renonce, pour passer du samsara au nirvana, ou de l’individualité à l’unité ?

Comment éviter qu’une goutte d’eau ne sèche un jour ?

  • En la jetant dans la mer


Samsara représente les états de l’existence sous l’emprise de l’ignorance, de la souffrance et de l’impermanence. Il est le contraire du nirvana.

Le temps s'écoula, flottant de-ci, de-là, il admirait la vue qui s'offrait à lui, et l'idée d'aller refaire un tour là en bas, ne lui était pas désagréable.
Aller hop, on y retourne se dit-il, en se laissant retomber sous la forme d'une gouttelette, pour reprendre contact avec le monde matériel.

Puis un jour, un beau jour, il vit le jour.
Tel une source d'eau claire qui jaillit du plus profond de sa mère la Terre.

Pour bien comprendre lire la page "La roue de la vie"

La roue de la vie

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