Le bonheur - MEDITATION et Liberté Bouddhisme et Spiritualité

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Le bonheur

Evolution
Aujourd'hui, je dis Bonjour à la Vie
Le bonheur ? Commençons d'abord, à dire "Bonjour à la Vie"
Lorsque vous demandez quelque chose en priant, croyez que vous l’avez reçu et cela vous sera accordé. Cela dit, c’est mathématique et il n’y a rien d’anormal à cela. Mais si vous croyez, croyez-le fermement, avec une conviction profonde. Ne dites surtout pas : si ça ne fait pas du bien, ça ne fait pas de mal. Lorsque vous voyez une image vous la rendez réelle, vous la créée.
Que vous le vouliez ou non, vous êtes divin, vous êtes créateur, vous êtes créateur de votre propre réalité. Vous êtes roi dans votre royaume, et ça veut dire : pensez par vous-même et si ça vous plait abandonnez vous à cette pensée, laissez-vous envahir par elle. Nous avons tous ce corps de joie, ce corps d'éveil, ce corps d'accueil universel. Nous sommes tous complets, sans aucune pièce manquante. Explorez seulement votre royaume et prenez-en possession sciemment.
BONJOUR LA VIE ! Un message du cœur d’Irène Grosjean sur le nouveau paradigme à construire. Elle nous invite à changer notre état d’esprit, mais aussi notre langage.

AS-TU TROUVE LE BONHEUR ?

J'ai jeté cette petite chose qu'on appelle "MOI", et je suis devenu le monde entier ! Il est écrit...

  • De l'argile, fait une coupe, c'est l'espace intérieur qui lui donne sa valeur.

  • Mets des portes et des fenêtres à ta demeure, c'est par ces ouvertures que pénètre la lumière.

  • Fixe des rayons à la roue, c'est le vide du moyeu qui les rend utiles.

  • Par conséquent, sois l'espace au centre, ne sois rien et tu auras tout à donner aux autres.

Un jour, un homme demanda à Boudha : Je veux le bonheur ! Boudha lui répondit : Enlève le "Je", c'est "l'ego", enlève le "veux", c'est le "désir"... Il te reste le bonheur !
OUI ! Le bonheur est un état de réalisation intérieure... et NON, l'exaucement de désirs illimités, tournés vers l'extérieur !
Et à la question : As-tu trouvé le bonheur ? La réponse est : Oui, j'ai trouvé la souffrance. Mais qu'est-ce que la souffrance ? C'est le résultat de l'ignorance. C'est donc l'ignorance qu'il faut dissiper, en sachant par essence, que c'est l'attachement au "MOI" et à la solidité de tous les phénomènes.
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LE BONHEUR

Le bonheur implique nécessairement la connaissance. Sans connaissance, il est impossible de remédier à la cause principale de ce que nous percevons comme le malheur, à savoir l’insatisfaction persistante qui domine notre esprit. Cette insatisfaction vient aussi de l’incapacité à vaincre les poisons mentaux – haine, jalousie, attachement, avidité, orgueil – qui naissent d’une vision égocentrique du monde, de l’attachement à la notion de «moi», si puissant en nous.
L’autre composante essentielle du bonheur tient en trois mots : altruisme, amour et compassion. Comment pourrait-on trouver le bonheur pour nous-mêmes, alors qu’autour de nous les êtres ne cessent de souffrir ? De plus, quoi qu’il arrive, notre bonheur est étroitement lié à celui des autres.
Qu’est-ce qui est utile à l’homme ? La science ? La spiritualité ? L’argent ? Le pouvoir ? Les plaisirs ?
Pour répondre, il faut se demander quelles sont les aspirations profondes de l’homme, quel est le but de son existence. Le bouddhisme affirme : c’est la recherche du bonheur. Qu’on ne se méprenne pas sur l’apparente simplicité de ce terme. Le bonheur, ici, n’est pas une sensation. Il s’agit d’une plénitude qui naît lorsqu’on a donné un sens à l’existence et que l’on est en conformité, en adéquation parfaite, avec la nature profonde de son être.
Ne pas savoir donner un sens à l’existence conduit au découragement et au sentiment d’inanité qui peuvent aboutir à l’ultime échec qu’est le suicide.
Le bonheur est le sentiment d’avoir su actualiser, au terme de notre vie, le potentiel que nous avons tous en nous, et d’avoir compris la nature ultime de notre esprit. Pour celui qui sait donner un sens à l’existence, chaque instant est comme une flèche qui vole vers son but.

(Ce texte du bonheur est de Matthieu Ricard - le moine et le philosophe )

Nous nous créons un masque, pour rencontrer le masque des autres

Dans vos relations avec les autres, efforcez-vous d’être vrai(e) et authentique. Ne jouez pas de rôle, n’entrez pas dans la peau d’un personnage afin de ne pas vous perdre et de ne pas induire les autres en erreur en les trompant sur votre personnalité. Ne perdez pas de vue votre “moi” véritable et ne craignez pas de montrer au monde votre propre visage.

à méditer...
Nous nous créons un masque, pour rencontrer le masque des autres. Puis, nous nous demandons pourquoi nous ne pouvons pas aimer. Et pourquoi nous nous sentons si seul. Eshin


Nous serions tellement plus heureux si nous apprenions à vivre avec nos propres imperfections et avec celles des autres ! N'essayons pas de nous adapter à des situations inconfortables et n'exigeons pas une sincérité excessive de la part des autres ! Il n'est pas besoin de mettre son coeur à nu pour être plus proche de quelqu'un. Laissons le monde avec ses règles dans la rue, un monde où il faut sans cesse prendre en considération les besoins des autres, où il faut se cacher derrière les différents masques que nous sommes obligés de porter.
Lorsque notre pleine conscience sera enfin réalisée, et notre perception du monde extérieur modifiée,  alors nous pourrons mettre notre liberté nouvellement retrouvée au service d'autrui,  en cultivant la compréhension et la tolérance, sources de compassion.

LIBRE DU PASSE, LIBRE DE L'AVENIR

Un jour, un tibétain vint trouver un sage âgé. Il entreprit de lui raconter ses malheurs passés, puis continua par une énumération de tout ce qu'il redoutait du futur.
Pendant tout ce temps, le sage faisait tranquillement rôtir des pommes de terre sur un petit brasero posé devant lui.
Au bout d'un moment, il dit au visiteur plaintif : "A quoi bon tant te tourmenter pour ce qui n'existe plus et ce qui n'existe pas encore ?"
Interloqué, le visiteur se tut et resta un bon moment en silence auprès du maître, qui lui tendait de temps à autre quelques bonnes patates croustillantes.

Le passé n'est plus, l'avenir n'a pas encore surgi, et le présent, paradoxalement, est à la fois insaisissable, puisqu'il ne s'immobilise jamais, et immuable.
Quand nous observons notre mental, nous remarquons sans doute qu’il fait d’innombrables allers et retours du passé au futur. Certains passent plus de moments dans le passé habité d’émotions telles la culpabilité ou le ressentiment, d’autres préfèrent anticiper le futur avec sa dose d’anxiété. Alors que notre conscience d’être en vie nous vient uniquement du présent, le temps consacré y est négligeable. Combien d’heures, de minutes, que dis-je, de secondes par jour sommes-nous LÀ, vraiment LÀ, conscient, dans le ICI et MAINTENANT, sans penser à autre chose, sans voir des trucs à faire, sans ruminer des éléments du passé ?
La liberté intérieure permet de savourer la simplicité limpide du moment présent, libre du passé et affranchi du futur.
Se libérer de l'envahissement des souvenirs du passé, ne signifie pas que l'on soit incapable de tirer des enseignements utiles des expériences vécues.
S'affranchir de l'appréhension à l'égard du futur, n'implique pas que l'on soit incapable d'aborder l'avenir avec lucidité, mais que l'on ne se laisse pas entraîner dans des tourments inutiles.

Une telle liberté permet d'accepter les choses avec sérénité,

sans pour autant tomber dans la passivité ou la faiblesse. C'est aussi une manière d'utiliser toutes les circonstances de la vie, bonnes ou mauvaises, comme catalyseurs de transformation personnelle.

Le bonheur est dans le cœur, pas dans l’intellect.
La science, la sagesse peuvent seulement préparer le chemin, orienter, éclairer. Pour être heureux il faut aimer, mais en ayant la sagesse pour guide, afin de savoir à quels êtres, à quelles entreprises donner son amour, sinon on va au-devant des pires déceptions et on sera très malheureux. L’amour et la sagesse sont donc liés. La sagesse montre à l’amour comment s’éclairer, et l’amour montre à la sagesse comment se réchauffer.
Lorsque des pensées surgissent, au lieu de les suivre, on doit plutôt se demander : « A qui sont-elles venues ? ». Peu importe le nombre de pensées qui s’élèvent ainsi. Si vous vous demandez à chaque fois : « A qui cette pensée est-elle venue ? », la réponse sera « à moi ». Si vous poursuivez alors l’investigation : « Qui suis-je ? », le mental retournera à sa source et la pensée qui venait de surgir s’évanouira. En persévérant ainsi dans cette pratique, le mental développera peu à peu la capacité de demeurer dans sa source. Lorsque le mental qui, lui, est subtil s’extériorise à travers le cerveau et les organes sensoriels, les noms et les formes du monde grossier apparaissent ; s’il demeure dans le Cœur, les noms et les formes disparaissent. Ne pas laisser le mental s’extérioriser, mais le maintenir dans le Cœur est ce qu’on appelle « intériorisation ». Si le mental quitte le Cœur, on appelle cela « extériorisation ». Ainsi, quand le mental demeure dans le Cœur, le « je », origine de toutes les pensées, s’évanouit, et le Soi toujours présent resplendit. Quoique l’on fasse, on doit le faire sans le « je » de l’ego.
Il faut d'abord prendre conscience que chaque être humain est partie intégrante d'un tout, que sa structure matérielle et ses vibrations sont à l'unisson des forces cosmiques dans lesquelles elles baignent en permanence, que ses composantes existaient avant sa naissance et se poursuivront après sa mort.
Dès la moindre manifestation de curiosité, le niveau de conscience s'élève car l'esprit s'ouvre et les premiers blocages sont vaincus.
Vous devez chasser vos préjugés, vos craintes, vos peurs, ouvrir votre esprit et laisser venir votre intuition pour éviter les blocages de toutes natures. Vaincre sa peur de la mort, de l'inconnu, de tout ce qui nous semble étrange et différent, du "qu'en dira-t-on", c'est s'ouvrir à l'amour de la vie et des gens qui nous entourent et à la construction de rapports sociaux plus authentiques, plus profonds et plus justes. En faisant sauter les verrous qui occasionnent les blocages, on connaît des joies plus profondes dans sa propre vie et dans son environnement social.

MARCHER VERS L'AVENIR
En plus de nous inquiéter de l'avenir, nous construisons des défenses pour nous en protéger. Mais en augmentant nos défenses, nous ne faisons qu'élever notre niveau de peur et d'angoisse.
Quel dilemme ! Et si nous nous rendions vulnérables, sans aucune protection, sans même demander à "Dieu" de nous aider en criant "Au secours" ?
Notre société se passionne pour la protection contre l'inconnu. Elle nous propose des garanties de toutes sortes, pension de retraite, assurances, sécurité etc...

Ce qui m'interpelle, c'est quand je vois un moine bouddhiste, sans défense, mendiant sa nourriture...
Certaines personnes se demandent : à quoi servent les moines ou religieux de toutes sortes  ? Certains pensent  qu'ils sont des parasites de la société, et demandent : mais que faites vous pour aider l'humanité ? Vous fuyez le monde réel, n'est-ce pas ?
Mais qu’est-ce que le monde réel ? Qui fuit quoi ? Et qu’y a-t-il à regarder en face ?
Je m’aperçois que ce que les gens appellent «monde réel» est le monde dans lequel ils croient et qui leur est familier. Mais ce monde est une condition de l’esprit. Dans la méditation, je reconnais et j’accepte le «monde réel» pour ce qu’il est au lieu d’y croire, de le justifier ou d’essayer d’annihiler sa nature problématique.

Le monde réel fonctionne sur le même schéma d’apparition et de disparition que l’inspiration et l’expiration. (L’attention au souffle) On ne peut pas avoir que l’inspiration ou que l’expiration ! Et telle est la condition de tous les phénomènes : ils apparaissent et disparaissent. Ainsi dans ma pratique bouddhique, je prends clairement conscience du fonctionnement de la nature au lieu d’essayer de rationaliser avec des idées.
J’observe le monde ou la nature quand j’observe le souffle. Si je me concentre sur cet unique objet, j’ai la possibilité de voir le schéma d’apparition et de disparition qui est le même pour tous les phénomènes conditionnés dans leur infinie variété. Les choses du monde conditionné sont constamment changeantes et infiniment variables. Elles ont différentes qualités, quantités et positions dans l’espace.
Malheureusement notre esprit n’est pas en mesure de traiter une telle complexité, c’est pourquoi je dois apprendre à partir de la simplicité, et c’est pourquoi j’étudie dans ma méditation, quelque chose d’aussi ordinaire et apparemment insignifiant que la respiration normale pour me relier à toute l’humanité.

Les conventions de la vie de ce moine ne sont que des symboles extérieurs représentant ce que nous devons faire à l'intérieur.
Intérioriser ce mendiant ou ce moine signifie qu'il faut être prêt à faire confiance à l'ordre naturel des choses, de l'enseignement du Bouddha, du "Dharma", que l'on a vu tout au long du site.

Grâce à la vision pénétrante occasionnée par la méditation, on tend à avoir une confiance totale dans ce miracle de l'univers. Le dharma de l'herbe est d'être broutée par la vache, celui de la vache est de fournir du lait etc...
Il est impossible de percevoir ce vaste univers. Donc, tout ce que l'on peut faire c'est s'y ouvrir.
N'appelons plus "Dieu" dans nos prières pour qu'il nous protège, qu'il apporte plaisir et santé, prenons la vie comme elle vient, avec ses hauts et ses bas, ses joies et ses peines. Voilà comment nous pouvons faire face à l'avenir, non en cherchant à nous en protéger, mais en ouvrant notre coeur.


Soyez à vous-même votre propre flambeau, votre propre refuge... Bouddha.

Le bonheur c'est lorsque vos actes sont en accord avec vos paroles... Gandhi

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