Lettre à moi-même - MEDITATION et Liberté Bouddhisme et Spiritualité

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Lettre à moi-même

Méditation


LETTRE A MOI MEME

Qui es-tu ?
Tu vieillis, tu vas mourir...
Quel est le but de ta vie ?
As-tu trouvé le bonheur ?

Tout apparaît, tout change, tout cesse
mais rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme

TOUT EST IMPERMANENT !
Je suis un être composé, sujet à la décomposition, et impermanent.

Au point de vue matériel, je ne suis fait que de la poussière des étoiles, qui depuis des milliards d'années, en explosant, en se fragmentant, puis se réunissant, ont fabriqué tous les atomes dont mon corps est constitué.
De quoi sommes nous constitués ? D'un ensemble de particules, qui s'assemblent pour donner des cellules, des organes, des organismes et, in fine, des humains.

L’origine historique du samsara (le cycle des existences conditionnées) est inconnaissable.
L’origine première de l’ignorance, de la souffrance est rationnellement inconnaissable.
Il est donc probablement inutile d’essayer de remonter au Big Bang, ce qui ne fait que repousser le problème, parce qu’il y a à ce moment là un avant du Big Bang, et une histoire du commencement des temps.

Les croyances métaphysiques de l'Occident, religieuses aussi bien que scientifiques, veulent à tout prix assigner un "début" aux choses. De l'avis du philosophe Bertrand Russell, "il n'y a aucune raison de penser que le monde a un début. L'idée que les choses doivent avoir un début est due à la pauvreté de notre imagination".
Certains scientifiques expliquent que la mécanique quantique permet de contourner la notion d'une cause première de l'univers. Le "début" des choses n'est plus absolument nécessaire.

Les physiciens nous disent que l’univers est né du vide. Mais il ne s’agit pas du vide calme et tranquille, dépourvu de toute substance et d’activité, que nous pourrions imaginer : le vide quantique est bouillonnant d’énergie, même s’il est complètement dépourvu de matière. L’espace que nous pensons être vide est constamment traversé de champs d’énergie qui peuvent être décrits en termes d’ondes.
Des particules élémentaires, des quarks et des électrons, par exemple, surgissent du vide initial et se combinent pour former des atomes, des molécules et finalement des étoiles. Les étoiles s’assemblent par centaines de milliards en galaxies, et les centaines de milliards de galaxies de l’univers observable se regroupent pour tisser une immense tapisserie dans le cosmos. L’infiniment petit a accouché de l’infiniment grand.
Dans au moins une de ces galaxies, la Voie lactée, près d’une étoile nommée Soleil, sur la planète Terre, des molécules s’assemblent en chaînes d’ADN qui vont mener à la vie, à la conscience et à des humains capables de s’interroger sur le monde qui les entoure et sur l’univers qui les a engendrés.
Mais cette théorie, aussi convaincante soit-elle en ce qui concerne l’évolution de l’univers, ne résout pas la question de la causalité du big bang.
Selon de le bouddhisme, le temps et l’espace ne sont que des concepts liés à notre appréhension du monde des phénomènes, ils n’ont pas d’existence propre. L’idée d’un début absolu du temps et de l’espace est donc défectueuse selon le bouddhisme. Donc, rien, même le début apparent du temps et de l’espace, ne peut se manifester sans causes ni conditions, autrement dit rien ne peut commencer à exister ou cesser d’exister. Le big bang ne peut donc être qu’un épisode au sein d’un continuum sans début ni fin.
A méditer : « l’univers, le temps et l’espace qui commencent dans un grand boum, ex nihilo, sans cause ? Mais cela revient à postuler l’existence d’un créateur qui est sa propre cause ! »

UNE petite (PARENTHESE) sur ... la mécanique quantique !

La mécanique quantique est la branche de la physique qui a pour but d'étudier et de décrire les phénomènes fondamentaux à l'œuvre dans les systèmes physiques, plus particulièrement à l'échelle atomique et subatomique.
La mécanique quantique est la théorie physique issue d'un des plus grands défis de la science : celui de vouloir comprendre le comportement des particules qui nous composent, et qui composent jusqu'à nos instruments de mesure ! Et c'est là l'obstacle principal que la mécanique quantique a eu à surmonter. Comment réussir à comprendre le comportement des particules quand les objets que nous manipulons sont constitués de plusieurs milliards de milliards de ces mêmes particules ?
La mécanique quantique a tout de même réussi. Elle est à présent, elle et les théories qui en sont issues, comme la théorie quantique des champs, la théorie la mieux vérifiée expérimentalement. On a beaucoup dit qu'elle était la théorie la plus éloignée de notre logique - disons surtout qu'elle a mis les neurones de beaucoup de monde à rude épreuve. Mais notre logique est bien suffisante pour l'aborder...

Et pour aborder la mécanique quantique, c'est par ici ! Voici comment imaginer les particules de matière.


Note importante : la mécanique quantique, la théorie, la vraie, ne fournit que des outils mathématiques très complexes qui permettent de prévoir les résultats des mesures. Elle dit  : "voici ce que vous allez mesurer". Elle ne dit pas :  "voici ce qui s'est passé". Et pour cause ! Tout ce qui se passe en mécanique quantique n'est pas accessible à notre expérience directe : on ne peut pas constater de nos yeux ce qui se passe. Tout est donc une question d'interprétation, et pour l'instant il en existe plusieurs qui ne sont pas départagées, parce qu'elles expliquent toutes, bien que d'une manière différente, pourquoi on observe ce qu'on observe.
Ce qui est présenté ici est une interprétation plutôt moderne, on va dire. Et peut-être qu'on pourra un jour départager toutes ces interprétations. Mais peut-être que ça n'est pas la bonne. Il faut prendre tout ça avec prudence...

Voir à ce propos:
Question :
Est-ce que les arbres qui tombent dans la forêt font du bruit,
quand il n'y a rien ni personne pour les écouter ?


Ca, c'est vraiment une bonne, une très bonne question. A votre avis ? On va dire que la majorité d'entre vous va me répondre quelque chose comme :
  • "Bien sûr, que les arbres font du bruit quand ils tombent ! Ils le font bien quand on est là, ils doivent le faire quand on est pas là non plus."
Pas mal répondu, en fait, maintenant, je vais vous fournir une autre explication :

"En fait, les arbres ont monté un vaste complot contre les hommes. Ils sont parfaitement intelligents, et parfaitement capables de ne pas faire du bruit en tombant. Mais lorsque nous sommes là, ou que nous mettons quelque chose pour les écouter, ils le savent, et font du bruit en tombant pour nous faire croire qu'ils sont inertes. Mais en réalité, quand il n'y a personne pour les écouter, les arbres ne font pas de bruit, pour ne pas déranger leurs voisins."

Maintenant, vous voilà bien embêtés. Car vous ne pouvez même pas me montrer que vous avez raison. En fait, chacune de ces deux théories prévoit exactement les mêmes résultats expérimentaux : si on les écoute, les arbres font du bruit. Donc toutes les expériences que vous pourrez faire donneront ce résultat. Mais il n'existe en revanche aucune expérience capable de déterminer qui de vous ou de moi à raison. On appelle mon hypothèse une hypothèse non-scientifique, parce qu'on est incapable de la confirmer (montrer qu'elle est vraie) ou de l'infirmer (montrer qu'elle est fausse).
Cependant, l'hypothèse que j'ai formulée est extrêmement improbable. Il est très compliqué de supposer que les arbres sont intelligents et particulièrement polis, mais qu'ils arrivent à le cacher. A vrai dire, on pourrait même qualifier cette hypothèse d'assez artificielle. D'ailleurs, c'est moi qui l'ai inventée. Elle est donc sans doute fausse.
Il y a plus. Même si c'était mon hypothèse qui était la bonne, il serait impossible de le savoir, puisqu'on ne peut pas faire d'expérience qui le dise. Donc penser que la votre serait vraie ne vous causerait aucun préjudice, et ne vous ferait pas faire d'erreur, puisque les deux prédisent les même effets. Alors tant qu'à faire, des deux hypothèses, autant prendre la plus simple : c'est celle qui a le plus de chances d'être vraie, quelque part. Ce principe, les gens qui réfléchissent sur le monde, et par exemple sur la mécanique quantique, ont tendance à l'appliquer. C'est à dire que de deux théories qui prédisent exactement les mêmes effets, on prend la plus simple, en disant qu'on applique le rasoir d'Occam : on coupe tout ce qui dépasse, donc tout ce qui complique la théorie sans changer ses prédictions. Bref, les complications sont inutiles, contentons nous du simple !
En quelque sorte, il s'agit ici d'une invitation à ne pas croire n'importe quelle sornette : par exemple, si on vous soumet une théorie comme quoi, je ne sais pas, moi, les extra-terrestres ont débarqué, mais la CIA le cache, il s'agit d'une hypothèse à la limite du non-scientifique.
Dans l'absolu, il suffirait d'avoir les dossiers de la CIA pour savoir ce qu'il en est, donc une expérience est possible, qui vous permettrait de déterminer si la théorie est vraie, ou si quelqu'un avait fumé quelque chose de pas clair avant d'inventer cette histoire (ce qui est une hypothèse beaucoup plus probable, vous en conviendrez). Mais en fait, de votre point de vue, tout d'abord il vous est rigoureusement impossible de regarder les dits dossiers, et ensuite, vous n'avez pas vu les extra-terrestres. Donc ma théorie à moi qui dit que celui qui a inventé ça n'était pas net, et que les extra-terrestres n'ont jamais débarqué, elle est bien plus simple, et elle produit les mêmes effets : vous n'avez jamais vu d'extra-terrestre.
De même que la théorie qui consisterait à dire que par exemple, c'est la CIA qui m'a forcé à écrire cette page, pour vous faire croire que les extra-terrestres n'existent pas. C'est possible, mais si vous le croyez, c'est que vous n'avez pas bien compris ce que je voulais vous expliquer, et qu'il faudrait peut-être que vous voyiez quelqu'un pour soigner votre paranoïa...
Mais après tout, les psys ne sont-ils pas des envoyés des extra-terrestres, dans le but de nous tranquiliser ?
(Pour approfondir la physique, je vous renvoie à l'excellent site SCIO - voir dans contact et liens)

Comme le dit Matthieu Ricard : "le risque de la science, la vraie, c'est d'aller trop loin dans son élan analytique et d'aboutir à une dispersion horizontale des connaissances".

Lorsque j'ai étudié la géologie à la faculté des sciences, nous avons fait des travaux pratiques sur la morphologie des grains de sable. On pouvait en déduire l'âge des rivières ou l'origine des grains, s'ils provenaient d'une rivière ou de l'océan.

Cette étude peut passionner, mais en vaut-elle vraiment la peine ?
Si intéressantes soient-elles, ces études ne doivent pas prendre le pas sur la recherche de la sagesse".

Et j'ajoute une citation de Friedrich Hegel :
"Ecouter la forêt qui pousse... plutôt que l'arbre qui tombe".
Bonne méditation !




Et pourtant... Le grand collisionneur de particules prêt à traquer les secrets de l'univers

Le "Grand collisionneur de Hadrons" (LHC), plus grand accélérateur de particules au monde, a été mis en route  le 3 septembre 2008 à Genève à la frontière franco-suisse pour traquer les ultimes briques de la matière et récréer les conditions du début de l'univers, il y a 13,7 milliards d'années.
Cet outil, sur lequel environ 5.000 physiciens et ingénieurs travaillent depuis plus de 10 ans, est le plus grand projet scientifique de ces dernières années.
Robert Aymar, le directeur général de l'Organisation européenne pour la recherche nucléaire (Cern), se dit persuadé qu'il "permettra d'aboutir à des découvertes qui changeront notre vision du monde et en particulier de sa création".
Depuis 1996, le Cern a construit à 100 mètres sous terre près de Genève un anneau de 27 km de circonférence refroidi durant deux ans pour atteindre 271,3°C, soit juste 1,9°C de plus que le zéro absolu.
Autour de l'anneau sont installés quatre grands détecteurs au sein desquels vont se produire des collisions de paquets de protons (particules de la famille des hadrons, d'où le nom du "Grand collisionneur de hadrons"). Leur vitesse atteindra jusqu'à 99,999% de celle de la lumière (environ 300.000 km par seconde).
A pleine puissance, 600 millions de collisions par seconde génèreront une floraison de particules, dont certaines n'ont jamais encore pu être observées. Pour trier les 15 millions de gigaoctets de données recueillis chaque année, 11 grands centres répartiront l'information brute à 200 sites à travers le monde, qui la stockeront et l'analyseront.
Parmi les détecteurs, Atlas et CMS vont traquer le boson de Higgs, une particule élémentaire qui conférerait une masse à certaines autres particules, et dont l'absence bouleverserait la physique théorique.
"Il y a une très forte probablité pour que le boson de Higgs puisse être observé", estime toutefois Yves Sacquin, de l'Institut de recherche sur les lois fondamentales de l'univers (Irfu) à Saclay, près de Paris.
Au-delà du Higgs, "nous sommes convaincus qu'il existe de très nombreuses particules beaucoup plus lourdes que celles que nous connaissons avec très peu d'interactions et qui sont présentes dans l'univers. C'est ce que nous appelons sans doute la matière noire", explique pour sa part M. Aymar.
Pour lui, "il est certain que le LHC fournira l'identification et la compréhension de cette matière noire", qui compte pour 23% de l'univers, alors que la matière ordinaire ne compte que pour 4% (le restant étant constitué d'énergie sombre).
Un autre détecteur, le LHCb, tentera de trouver où est passée l'antimatière, présente au moment du big bang en quantité égale avec la matière.
Enfin, le détecteur Alice s'intéressera aux collisions d'ions plomb, pour récréer durant le temps d'un éclair la soupe primordiale de quarks et de gluons qui formait la matière durant les premières microsecondes de l'univers, avant la formation des protons.
Au moment de la mise en route mercredi matin du premier faisceau, des paquets de 100 milliards de protons seront injectés dans l'accélérateur.
"Très probablement, ils ne vont pas faire un tour directement quand ils entrent dans la machine. Ca va prendre plusieurs heures", explique Laurette Ponce, une des physiciennes qui sera aux commandes du LHC.
Après le démarrage du deuxième faisceau, qui tourne en sens inverse du premier, des collisions seront provoquées à des énergies de plus en plus élevées, jusqu'à atteindre sept fois la puissance du Fermilab américain, qui était jusqu'à présent l'accélérateur le plus puissant.
Le projet, auquel ont contribué les pays européens, mais aussi notamment les Etats-Unis, l'Inde, la Russie et le Japon, a coûté 3,76 milliards d'euros.

La grande mutation : l'accés au point zéro.
Source de scientifiques alliant la nouvelle conscience, à la lumière de la Grande Tradition et de la physique quantique.
(À visiter leur site web dans le Menu : Evolution/Page : Une vision de la science)

«Ça ne sert à rien, ça coute de l’argent, en fait ces chercheurs jouent avec le temps et ce n’est pas une façon d’étudier le vivant ni même l’univers…/…Et cette recherche du bozon de higgs c’est à dire une particule énergétique entre d’autres particules les chercheurs disent que s’ils n’arrivent pas à la trouver, (et ça n’arrivera pas), ça  veut dire que ce monde n’est pas une réalité, il est virtuel comme un programme dans un ordinateur.
C’est Maya* l’illusion des orientaux, et bien maintenant ça arrive chez nous et du côté des scientifiques…/… En conclusion : vouloir déceler l’ultime secret de la Nature, est-ce la vocation première de l’être humain ? En revanche, cesser de  croire à plus ou moins bon escient pour, enfin, expérimenter en son âme et conscience afin de s’enthousiasmer, n’est-ce pas exaltant ? Dans l’affirmative, ne faudrait-il par formuler le vœu : bénéficier du nécessaire, se consacrer à l’Essentiel."
*Maya est un terme sanskrit qui a plusieurs sens dans les religions indiennes. Maya est la déité principale qui crée, perpétue et régit l'illusion de la dualité dans l'univers phénoménal. Pour les mystiques indiens, cette manifestation est réelle, mais c'est une réalité insaisissable. Ce serait une erreur, mais une erreur naturelle, de la considérer comme une vérité ou une réalité fondamentale. Chaque personne, chaque objet physique, du point de vue de l'éternité, n'est qu'une goutte d'eau d'un océan sans limites. Le but de l'éveil spirituel est de le comprendre, plus précisément de faire l'expérience de la fausse dichotomie entre soi et l'univers.



Qu’est-ce que le Réel ?

L’imagination est plus importante que la connaissance. (A. Einstein)
“L’homme, créateur cosmique” : ce titre, emprunté à l’ouvrage de Troward (métaphysicien), est un résumé de toutes les connaissances, tant scientifiques que traditionnelles, puisqu’il répond à cette phrase ô combien incomprise : “Homme, connais-toi toi-même et tu connaîtras l’univers et les Dieux”.
En effet, toute connaissance, aujourd’hui, nous amène inéluctablement à la connaissance de la conscience qui, en empruntant encore le titre de l’ouvrage du Docteur Thérèse Brosse, est : Conscience-Energie, structure de l’homme et de l’univers. Ce titre est un raccourci saisissant, car en effet la structure de l’homme est la même que celle de l’univers, c’est-à-dire de toute chose existante. L’univers est mental, “il ressemble plus à une grande pensée qu’à une grande machine”. Il correspond en effet, à chaque instant, à ce que nous pensons de lui.
Une partie des physiciens de pointe pense qu’il n’y a jamais eu de commencement et que l’univers est créé à chaque instant; il est fait de tous les “Je” qui l’habitent. Il est curieux de constater qu’à l’époque cruciale que nous vivons, la connaissance de soi et de l’univers passe aussi bien par la science dans ce qu’elle a de plus avancé, donc dans un mouvement vers l’extérieur, que par la méditation, c’est-à-dire par une plongée en soi, préconisée de tout temps par la plus haute Tradition.
Cette étude, qu’elle soit intérieure ou extérieure, est celle de l’aventure de la conscience. Il n’y a pas de plus grande science que la maîtrise et la connaissance de cette aventure. Elle est celle de l’étude des formes qui la manifestent et lui permettent de s’exprimer. Il faut bien faire la différence entre la Vie et ses supports (Les échanges de matière dans la vie d’un homme sont de 50 tonnes, soit 70 renouvellements. Ceci montre bien que seule la forme persiste, il s’agit du moule ou empreinte de chaque espèce; la forme, invisible, est assimilée à un champ).
Dans un premier temps, nous allons parler de la plongée de la conscience dans l’existant. Le départ de la conscience est dans l’incréé, l’inconscience, le tout et le rien, le “ça” qui échappe à toute possibilité de description, car notre mental, instrument de perception, pèse, mesure, jauge et, partant, est relatif.
Ce n’est que par lui que nous apprécions la réalité; il juge en fonction de deux paramètres permettant de créer tout l’existant, le + et le –. Stéphane Lupasco, dans un raccourci saisissant, nous dit : “la contradiction est la sauvegarde de l’éternité”. Toutefois, il s’agit ici de durée.
Donc, nous partons de l’Un intemporel, qui est une pulsion de vie-mort à chaque instant et qui se projette dans l’existant sous forme duelle, nécessité absolue d’un contenant pour y enfermer le contenu. Autrement dit, une forme contient une information immatérielle qui ressemble plus à un psychisme qu’à de la matière, comme l’univers ressemble plus à une grande pensée qu’à une grande machine.
Au départ donc (si toutefois on peut parler de départ, puisque la création est continue et se fait à chaque instant dans l’intemporel), le Un se retire pour permettre à ce qui est d’exister.
La conscience est inconsciente d’elle-même et se projette dans l’existant pour s’éveiller jusqu’à devenir individuelle. Elle dirige alors à son tour la création dans une succession de degrés, infinis et diversifiés, dans la connaissance.
Au départ donc, il y a une conscience-énergie enfermée au sein de ce qu’on appelle la matière. Les savants nous disent qu’elle est intelligence absolue, qu’elle est esprit puisqu’elle se voit elle-même dans son champ de vision, qu’elle investit tout ce qui est en procédant par niveaux (rappelant les quanta). Les niveaux où la conscience s’installe prennent un sens d’absolu, ou plutôt la conscience confère un statut d’absolu aux niveaux ou elle s’installe, jusqu’à ce qu’elle puisse accéder à un niveau immédiatement supérieur. Essayons donc, de façon simple et schématique, de suivre la démarche des physiciens dans leur plongée au sein de la matière.
Niels Bohr dit : Alors que, dans la théorie de la relativité, le point décisif a été de reconnaître que des observateurs se déplaçant les uns par rapport aux autres devaient décrire les mêmes caractéristiques de certains objets sous des formes essentiellement distinctes, l’élucidation des paradoxes de la physique atomique a révélé le fait que l’interaction inévitable entre objets et appareils de mesure établit et fixe une limite absolue à notre possibilité de parler d’un comportement des objets atomiques indépendant des moyens d’observation.
Tout ceci nous amène à dire :
1 — Que la réalité de l’univers ne peut être appréhendée.
2 — Que, par une conscience qui l’habite et qui n’est autre chose qu’elle-même, nous participons à cette conscience.
3 — Que nous ne sommes en réalité que des épiphénomènes. La conscience essaie de nous investir pour nous permettre d’aller toujours plus loin dans la “conscience connaissante”.
L’homme, dans son anthropomorphisme sans mesure, a détruit cette belle harmonie de l’univers, en s’érigeant en Dieu, sommet de la création, Roi de la Terre d’abord et bientôt du cosmos. Il a, malheureusement, tout ramené à sa petitesse.
ET QUI ES-TU ? … Ce toi individuel, qu’est-il ? Je pense qu’il y a une différence entre l’être humain et l’individu. L’INDIVIDU est une entité locale, qui vit dans tel pays, qui appartient à telle culture, à telle société, à telle religion. Cet individu est ce qu’il a été pendant des millions d’années, colossalement avide, envieux, agressif, jaloux, angoissé et désespéré, avec d’occasionnels éclairs de joie et d’amour. L’individu est une étrange mixture de haine, de peur et de gentillesse ; il est à la fois violent et en paix.
L’ETRE HUMAIN n’est pas une entité locale. Il est partout. Si l’individu n’agit que dans un coin du vaste champ de la vie, son action n’aura aucun lien avec la totalité. Il faut donc tenir présent à l’esprit que ce dont nous parlons est la totalité, non la partie, car dans le plus grand est le plus petit, mais dans le plus petit, le plus grand n’est pas. L’individu est cette petite entité, conditionnée, misérable et frustrée, que satisfont ses petits dieux et ses petites traditions, tandis que l’être humain se sent responsable du bien-être total, de la totale misère et de la totale confusion du monde.
LA VERITE est en la compréhension de tout cela, tu ne peux le comprendre qu’en sachant le voir dans ta vie. Il est impossible de le voir à travers une idéologie, à travers un écran de mots, à travers l’espoir et la peur.
Tu vois donc que tu ne peux dépendre de personne. Il n’existe pas de guide, pas d’instructeur, pas d’autorité. Il n’y a que toi et tes rapports avec les autres et avec le monde. Il n’y a pas autre chose.
Lorsque l’on s’en rend compte, on peut tomber dans un désespoir qui engendre du cynisme ou de l’amertume, ou, nous trouvant en présence du fait que nous et nul autre sommes responsables de nos pensées, de nos sentiments, et de nos actes, nous cessons de nous prendre en pitié.
En général, nous prospérons en blâmant les autres, ce qui est une façon de se prendre en pitié. A méditer !

Au secours !

Théologiquement parlant, je suis condamné à me retrouver dans une impasse, parce que j’essaie de résoudre intellectuellement des questions que je ne peux pas résoudre au niveau du mental.
Et à la question de la souffrance ? C'est le résultat de l'ignorance ! C'est donc l'ignorance qu'il faut dissiper, en sachant, par essence, que c'est l'atttachement au "moi" et à la solidité de tous les phénomènes.

Donc, le problème réside dans l’infirmité essentielle de ma pensée habituelle, qui je sais, est une pensée dialectique, une pensée dualiste – cette infirmité ne me permet donc pas d’avancer sur le chemin de la libération en remontant à l’origine de la formation des quarks et des cordes comme le disent les physiciens.

Par contre il y a un moyen immédiat qui est de saisir le problème dans mon propre esprit, et d’y chercher l’origine des modes de l’illusion, et de sa façon de fonctionner.
Comment trouver la joie, la libération, la paix ? La pratique devient facile, quand nous comprenons le fonctionnement de l'esprit.
Le problème réside dans mon psychisme, et que pratiquement la seule chose qui compte, c’est d’aller s’en occuper à ce niveau-là, et de voir fonctionner les trois poisons simultanés de l’ignorance, de l’attachement au désir, et de l’attachement à la répulsion.

VIVEZ EN PLEINE CONSCIENCE !
Tout, est dans le mental...

Dans ma pensée habituelle, tous les phénomènes que je constate sont des phénomènes mentaux.

  • Un exemple : Si je ne suis ni pour ni contre : le ciel bleu, le ciel avec des nuages blancs, ou le ciel avec des nuages gris, je serais définitivement débarrassé des inquiétudes météorologiques.


Pour arriver à cette divine simplicité, la pratique méditative s’impose…Ca ne veut pas dire que les choses vont disparaître… Ce qui va disparaître ce sont les attachements aux choses.

Quand le Bouddha réalisa la voie de la grande compréhension et de l'amour, il s'exclama :

  • "Tous les êtres vivants ont la nature fondamentale de l'Eveil, mais ils ne le savent pas. C'est pourquoi ils se noient de vie en vie dans l'océan de la grande souffrance".

Oui ! C'est en méditant, et en pratiquant que nous pouvons nous transformer. Cette aventure en vaut la peine !



MUDRA - Dhyana - Geste de l'équilibre absolu, de la méditation.
Pour plus d'informations sur les 13 gestes symboliques de la main
>>  visitez la page : MUDRA

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