Janvier 2018 - MEDITATION et Liberté Bouddhisme et Spiritualité

Aller au contenu

Janvier 2018

BLOG
LE BILAN DU MONDE
La victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle américaine, symbolise un changement d’époque, où la loi du plus fort semble être devenue la norme assumée et revendiquée par les principaux dirigeants de la planète, sans plus s’embarrasser de sacrifier au discours lénifiant sur les droits de l’homme, l’égalité ou la protection de l’environnement.
Le terrorisme djihadiste approche ainsi de son objectif stratégique en substituant dans les cœurs et les esprits la peur à la solidarité, le repli sur de supposées « valeurs » nationales ou religieuses à l’ouverture et à l’échange, les lois d’exception et l’omniprésence policière au maintien des libertés publiques et des droits individuels.
Ces postures et prescriptions sont désormais le noyau dur des programmes électoraux au-delà des limites de l’extrême droite.
Ce culte de la force suscite l’admiration des leaders de l’extrême droite européenne et séduit une part croissante de l’opinion, comme le montrent les scores des partis prônant les solutions autoritaires et le rejet de l’immigration.
En votant pour le Brexit et en élisant Donald Trump, les perdants de la « fête » de la mondialisation se vengent des élites qui les en ont exclus ; mais ils libèrent aussi les passions refoulées du rejet de l’autre et du repli sur soi.
Certes, l’action d’individus, d’associations, de collectivités continue de témoigner de l’attention aux plus démunis et de la possibilité d’une économie du bien commun.
Mais aucun mouvement social ou intellectuel, aucun leader politique ne parvient à fédérer ces actions en un projet politique progressiste cohérent et attractif.
L’accession au pouvoir de « leaders virils », sûrs de leur droit et de leur force, a plongé le monde dans le risque et l’incertitude pour les années qui viennent.
Retourner au contenu