Juillet 2019 - MEDITATION et Liberté Bouddhisme et Spiritualité

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Juillet 2019

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Le chaos est nécessaire pour recommencer 1/2
Approche-toi petit, écoute-moi gamin, Je vais te raconter l'histoire de l'être humain/ Au début y'avait rien, au début c'était bien/ La nature avançait y'avait pas de chemin/ Puis l'homme a débarqué avec ses gros souliers .../... D'ici quelques années on aura bouffé la feuille/ Et tes petits-enfants ils n'auront plus qu'un oeil/ En plein milieu du front ils te demanderont Pourquoi toi t'en as 2 tu passeras pour un con/ Ils te diront comment t'as pu laisser faire ça/ T'auras beau te défendre leur expliquer tout bas/ C'est pas ma faute à  moi, c'est la faute aux anciens/ Mais y aura plus personne pour te laver les mains/ Tu leur raconteras l'époque où tu pouvais Manger des fruits dans l'herbe allongé dans les prés/ Y avait des animaux partout dans la forêt, Au début du printemps, les oiseaux revenaient .../... Alors voilà petit, l'histoire de l'être humain C'est pas joli joli, et j'connais pas la fin/ T'es pas né dans un chou mais plutôt dans un trou/ Qu'on remplit tous les jours comme une fosse a purin
Un jour, nous allons tous mourir ! Oui, mais tous les autres jours, nous allons vivre !
Le cosmique n’acceptera jamais que l’humanité remonte sans avoir récupéré ses “déchets”. Il faut donc transmuter nos consciences, ce qui se produit à l’heure actuelle au niveau planétaire par le respect profond de l’environnement, de la Terre, de l’animal et des autres êtres qui peuplent la Terre, dont on sait qu’elle est un être vivant. L’hypothèse Gaïa n’est plus une hypothèse à l’heure actuelle. Alors se développe un sentiment de compassion (qui veut dire “souffrir avec”) qui fait qu’on accepte d’amener l’animal dans notre remontée, par amour, au vrai sens du terme.
Pour le matérialiste, celui qui ne veut pas, qui ne croit pas à tout cela, le cosmique a prévu la solution... Il les mange. En les mangeant, il les assume, d’où cette souffrance que l’humanité est obligée de vivre et qui n’est pas près de se terminer.
Le chaos est nécessaire pour recommencer. Nous sommes en plein chaos. On vient de découvrir ses lois en physique, en biologie : le chaos, ce sont des choses qui se défont, qui se déstructurent. C’est un signe de renouveau, c’est quelque chose d’extrêmement positif, optimiste. Nous retrouvons cette notion dans la Tradition qui parle de l’œuvre au noir qui défait les formes pour permettre à l’information de monter à un niveau supérieur.
« Avant qu’ils ne demandent, je leur ai déjà tout donné », dit le Divin en parlant des hommes. Une des conséquences de cette notion est : « Tu seras mesuré avec la mesure avec laquelle tu as mesuré ». Cela veut dire que ce que nous jugeons bon pour l’autre, quel qu’il soit, un animal, une plante, un autre homme, devient vrai pour nous, tant la conscience est quelque chose qui se réfléchit. Nous recevons tout ce que nous projetons, c’est une loi de cause à effet appelée feed-back, choc en retour ou karma.
En biologie, si les protéines ne se déformaient pas, il n’y aurait pas de biologie possible. Par exemple la myoglobine, protéine qui apporte l’oxygène au niveau des muscles, et dont le coeur est à base d’atomes de fer susceptible d’accueillir l’oxygène : une sorte de bras se relève et permet l’accès de l’oxygène, puis le bras se referme et la molécule peut ainsi apporter l’oxygène aux muscles. Il y a mouvement ; en l’absence de ce mouvement, l’oxygène entrerait bien dans la molécule, mais il mettrait 19 000 ans...
Il y a un rapport entre la déformation et le temps. Pourtant nous parlons toujours d’énergie et nous n’avons pas compris que la seule énergie dont notre univers dispose est le temps, qui est toujours représenté par des mémoires. Il s’agit de mémoire codée au niveau de la masse en ce qui concerne le passé. Le codage du futur se ferait au niveau de la masse invisible ; nous décodons à chaque instant notre avenir, ceci explique le déterminisme.
Si le futur n’était pas déjà programmé dans notre ADN, nous ne pourrions pas vivre un quart de seconde ! Nous sommes conditionnés, cela est vrai. Où est donc notre liberté, devons-nous être résignés puisque tout est déjà joué ? Devons-nous, comme certains, penser qu’il n’y a rien à faire et que c’est la volonté d’Allah ou de Dieu ? Non, nous sommes des fils de « Dieu » ce qui veut dire que nous sommes libres. Cette liberté réside dans nos concepts, c’est-à-dire dans ce que nous pensons, et ce que nous pensons conditionne notre demain. Le Christ dit : « Ne vous souciez pas de demain, demain prendra soin de lui-même. Souciez-vous d’aujourd’hui ! » Cela veut dire qu’il est inutile de nous lamenter sur ce que nous sommes en train de vivre, nous n’y pouvons rien changer.
La façon dont nous acceptons ou non le vécu d’aujourd’hui détermine notre demain, cela s’inscrit dans nos cellules sous forme d’un programme à vivre. Ce programme peut être modifié par des interférences en provenance des pensées (qui sont une sorte de nourriture) et de l’alimentation, qui correspond à un accroissement de l’information. Qu’en pensez-vous ?
Et pour aller plus loin, beaucoup plus loin, le physicien Jean Charon pose cette question : « Mon esprit ne prendrait-il pas ses racines dans un passé aussi vieux que l'Univers lui-même ? Mon" Je", ma personne, ce qui pense en moi, doit-il finir avec ma mort corporelle, ou doit-il au contraire partager l'aventure spirituelle de l'Univers jusqu'à la fin des temps ? »
Ses recherches en Physique, au cours des récentes années, viennent de le conduire à une fantastique découverte : les électrons qui constituent notre corps enferment un espace et un temps différents de ceux auxquels nous sommes habitués ; dans cet espace-temps nouveau, c'est l'ordre et la mémoire des événements passés qui s'enrichissent sans cesse ; dans chaque électron de notre corps, c'est notre esprit entier qui est contenu. Et, comme ces particules possèdent, en accord avec la Physique, une vie pratiquement éternelle, dans le passé comme dans le futur, notre esprit lui aussi, c'est-à-dire chacun de nous, a été, est, et sera présent tant que durera notre monde.
Il montre aussi que la nature n’est pas avare et qu’elle tente des essais dans de nombreuses directions, abandonnant ce qui ne lui semble plus valable, sans regret et construisant ailleurs. Il n’est qu’à voir les espèces disparues au cours des âges. L’homme devrait penser qu’il n’est là que depuis peu de temps et que si la nature est capable de créer des milliers de glands pour un seul chêne, il est possible que des milliers de planètes fassent actuellement l’expérience de l’homme et que notre civilisation soit parmi les « déchets de cette gestation ».
La science rejoint enfin la tradition
(Suite pour Août 2019) par Jacqueline Bousquet
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