Février 2017 - MEDITATION et Liberté Bouddhisme et Spiritualité

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Février 2017

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Cette merde doit cesser !
J'ai 94 ans maintenant, et je crains que ma disposition soit la même que ce qu'elle fût il y a 75 ans. Cette merde doit cesser ! (dernières paroles du vieux monsieur à la fin de cette vidéo)
Ne doutez jamais qu'un petit groupe de citoyens réfléchis et engagés puisse changer le monde. En effet, rien d'autre n'y est jamais parvenu.
Margaret Mead
Nous pouvons développer notre capacité à percevoir, passer du point de vue de l’individu – où nous ne faisons que nous chercher nous-mêmes – à celui d’une vision globale
Nous pouvons aspirer à une vision du monde plus grande et plus universelle : une planète, un type de système écologique, une famille humaine. Cette façon de voir les choses est de plus en plus répandue de nos jours. De diverses manières, l’humanité est maintenant une famille globale : ce qui se passe en Russie, aux Etats-Unis, en Amazonie ou en Syrie a un impact sur l’ensemble.

Nous pouvons développer notre capacité à percevoir, passer du point de vue de l’individu – où nous ne faisons que nous chercher nous-mêmes – à celui d’une vision globale.

A partir de là, nous incluons tous les êtres humains dans notre famille au lieu de la limiter à notre famille immédiate ou à une nation. En élargissant notre conscience, nous sommes en mesure d’avoir des perceptions et des concepts beaucoup plus aimants et compatissants, au-delà d’une attention tournée uniquement vers nous-mêmes en tant qu’individus.

Nous pouvons dépasser un intérêt limité à notre groupe, notre classe sociale ou notre race.
Nous pouvons élargir notre conscience jusqu’à ce qu’elle inclue tous les êtres humains et puis tous les autres êtres.
Elle devient universelle.
Si je m'endors, me réveillerez-vous ? Il fait si froid dehors, le ressentez-vous ? Il fut un temps où j'étais comme vous, malgré toutes mes galères, je reste un homme debout. Priez pour que je m'en sorte, priez pour que mieux je me porte, ne me jetez pas la faute, ne me fermez pas la porte.
Oui je vis, de jour en jour, de squat en squat, un troubadour, si je chante, c'est pour qu'on m'regarde, ne serait-ce qu'un p'tit bonjour. J'vous vois passer, quand j'suis assis, vous êtes debout, pressés, j'apprécie un p'tit regard, un p'tit sourire. Peu prennent le temps, ne font que courir.
Merci bien pour la pièce. En c'moment c'est dur, je confesse, moi j'veux m'en sortir, je l'atteste. Toujours avoir un toit, une adresse, si de toi à moi c'est dur, je stresse le moral n'est pas toujours bon, le temps presse, mais bon comment faire, à part l'ivresse comme futur, et des promesses, en veux-tu ?
Voilà ma vie, j'me suis pris des coups dans la tronche, sois sûr que si j'tombe par terre tout l'monde passe mais personne ne bronche. Franchement à part les gosses qui m'regardent étrangement, tout l'monde trouve ça normal que j'fasse la manche. M'en veuillez pas, mais parfois, j'ai qu'une envie abandonner.
La responsabilité de chacun est d’opérer un changement radical en soi ...
Question :

Comment pouvons-nous prendre la responsabilité de ce qui se passe dans le monde tout en continuant de fonctionner dans notre vie quotidienne ? Comment agir correctement en ce qui concerne la violence et quand on y est confronté ?

Y a-t-il une différence entre ce qui arrive dans le monde extérieur et ce qui se passe à l’intérieur de nous ? Il y a, dans le monde, de la violence, une effervescence extraordinaire, une crise après l’autre. Il y a des guerres, des divisions entre nationalités, des différences religieuses, raciales et communautaires, un ensemble de concepts systématisés se dressant contre un autre. Est-ce différent de ce qui se passe à l’intérieur de nous-mêmes ?
Nous aussi sommes violents, nous aussi sommes pleins de vanité, terriblement malhonnêtes, portant des masques différents selon l’occasion. Il s’agit donc d’un mouvement analogue à la marée montante et descendante. C’est nous, êtres humains, qui avons créé ce qui se passe au dehors, et changer cela est impossible si nous ne changeons pas nous-mêmes en tant qu’êtres humains. C’est là qu’est la racine du mal.
Nous voulons faire quelque chose dans le monde, avoir de meilleures institutions, de meilleurs gouvernements, etc., mais jamais nous n’admettons que nous avons créé ce monde tel qu’il est. Si nous ne changeons pas, il ne pourra changer. Après avoir vécu des millions d’années, nous sommes exactement les mêmes.
Nous n’avons pas fondamentalement changé et nous continuons à ravager le monde. Le fait est que nous sommes le monde, non en tant qu’idée, mais en tant que réalité. Voyez-vous la différence entre l’idée et la réalité ? Nous avons entendu dire que nous sommes le monde et nous en avons fait une idée, une abstraction. Puis nous nous mettons à discuter cette idée pour savoir si elle est vraie ou fausse, et nous la perdons de vue.
Mais le fait est que nous sommes le monde ; c’est ainsi. Donc, nous portons la responsabilité de changer le monde. Cela veut dire que nous portons la pleine responsabilité de notre façon de vivre tous les jours. II ne s’agit pas d’essayer de modifier le chaos existant, de l’embellir, de faire partie d’un groupe ou d’un autre, ou de quelque institution ; en tant qu’être humain qui est le monde, il s’agit de subir soi-même une transformation radicale ; sans cela, il ne peut y avoir de bonne société. La plupart d’entre nous trouvons le changement difficile, par exemple : ne plus fumer. Il y a des institutions qui vous aident à ne plus fumer ! Voyez comme on en dépend.
Peut-on découvrir pourquoi on ne change pas, pourquoi, si on voit le mal - le « mal » entre guillemets - on n’y met pas fin immédiatement ? Est-ce parce qu’on espère qu’il se trouvera quelqu’un d’autre pour mettre de l’ordre dans le monde et qu’on n’aura plus qu’à s’y glisser ? Est-ce parce que nous sommes indolents, psychologiquement paresseux, inefficaces ? Que d’années on passe à acquérir certaines techniques, à terminer ses études secondaires, supérieures, l’université, à devenir docteur, cependant, on ne veut pas consacrer une journée à effectuer un changement en soi-même. Donc, la responsabilité de chacun est d’opérer un changement radical en soi, parce qu’on est le reste de l’humanité.
d'après un enseignement de Jiddu Krishnamurti 1895-1986
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